NATHALIE PRADES CRHA, Conseillère en Ressources Humaines Agréée - Coach Certifée ICF - Salaberry de Valleyfield (Québec Canada)

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Les troubles de la Thyroïde & les solutions naturopathiques


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Tout dysfonctionnement de la glande thyroïde, même minime, modifie notre métabolisme, nous fragilise, et perturbe notre équilibre physique et mental.

Cette petite glande en forme de papillon, est un véritable chef d’orchestre. Ses dérèglements sont fréquents particulièrement chez les femmes qui en sont les principales victimes.

Les dérèglements de la thyroïde peuvent être liés à un désordre immunitaire (l’organisme se met à fabriquer des anticorps qui vont s’attaquer à cette glande) à des antécédents familiaux, et à des origines multifactorielles (environnement pollué, carence en nutriments, stress…).

 

Un point physiologique avant tout

 

  1. Les hormones thyroïdiennes :

 

La thyroïde est une glande endocrine. Elle déverse ses substances qu’on appelle hormones directement dans le sang. 

Ces deux hormones sont : la tri-iodothyronine (T3) et la tétra-iodothyronine ou thyroxine (T4), dénommées en fonction du nombre d’iode présents : T3 : 3 iodes - T4 : 4 iodes.

Les hormones thyroïdiennes interviennent notamment au niveau :

  • Du métabolisme des graisses : quand la concentration d’hormones thyroïdiennes chute, le taux de cholestérol augmente et quand le taux d’hormones thyroïdiennes augmente, le taux de cholestérol, chute. 
  • Du métabolisme des glucides qui fournit l’énergie.
  • Du métabolisme des protéines : elles stimulent la synthèse des protéines et leur dégradation selon l’état fonctionnel de la glande. Ainsi les hyperthyroïdiens présentent une masse musculaire normale voire augmentée.

 

  1. Axe hypothalamo-hypophysaire 

 

La fonction thyroïdienne obéit à une régulation interne stricte, en étroite corrélation avec l’hypothalamus et l’hypophyse.

Ce système de rétrocontrôle représente un chef d’œuvre de neurophysiologie.

La production des hormones T3 et T4 ne se fait pas spontanément. Elle varie sous l’influence de l’hormone thyréotrope appelée aussi « la thyreostimuline » (TSH) une protéine sécrétée par l’hypophyse.

L’hypothalamus est situé au-dessus de l’hypophyse à laquelle il est relié par un faisceau de fibres nerveuses qu’on appelle la tige pituitaire. Cette étroite connexion lui permet de contrôler les sécrétions hormonales de la glande hypophysaire par le biais de ses propres hormones. Ainsi, en sécrétant la thyrolibérine (TRH), l’hypothalamus influence directement la sécrétion de TSH par l’hypophyse.

 

  1. Détecter un dysfonctionnement

 

Quelle que soit la cause supposée, le bilan thyroïdien passe d’abord par un bilan biologique. 

Le dosage de la TSH est l’examen de première intention car il est le plus révélateur. Son taux chute lorsque l’hypophyse ne parvient plus à sécréter les hormones en quantité suffisante. A l’opposé, son taux grimpe lors d’une défaillance de la glande thyroïde. Cet examen ne suffit pas pour établir un diagnostic précis de la maladie et de son traitement. 

Le dosage des deux hormones thyroïdiennes T3 et T4 sont également intéressantes notamment la T3 libre, la plus active.

Dans les maladies auto-immunes (maladie de Basedow et la Thyroïdite d’Hashimoto), la recherche d’anticorps est demandée. 

En présence d’une Hyperthyroïdie, un bilan lipidique est systématiquement demandé : cholestérol et triglycérides étant directement liés au risque cardiaque à plus ou moins long terme.

Des examens radiologiques peuvent être pratiqués : l’imagerie thyroïdienne (scintigraphie ou échographie), parfois un scanner ou une IRM. 

D’autres examens cliniques tels que les niveaux d’œstrogènes et de progestérone. En effet, une carence de ces hormones peut-être à l’origine d’hyperthyroïdie. A vérifier également le taux de testostérone.

L’état des surrénales. Un état de stress provoque une suractivité des glandes surrénales et une production de cortisol et d’adrénaline excessive. La fonction surrénale s’épuise et entraîne une chute de cortisol quand le taux devient trop faible, les T4 ne peuvent plus être convertis en T3 actives et se lier aux récepteurs T3 pour les acheminer vers les cellules. 

A côté de ces dosages habituels, il est vivement conseillé de mesurer le taux d’iode circulant (iodurie ou iodemie) dans le sang ou présent dans les urines.

 

L’accompagnement Naturopathique 

 

  1. L’alimentation

 

Pour fonctionner de façon optimale et produire les hormones thyroïdiennes en quantité suffisante, pour répondre aux besoins de l’organisme, la thyroïde utilise un certain nombre de nutriments incluant des minéraux comme l’iode, le magnésium, le sélénium ou le zinc, des vitamines du groupe B (et notamment B3 et B6) ou l’acide aminé L-Tyrosine. 

La Naturopathie peut répondre et accompagner ces différents troubles par le biais d’un rééquilibrage alimentaire, afin de combler les carences en vitamines, minéraux et oligo-éléments.

 

  1. Soutenir les émonctoires

 

En accompagnant les troubles intestinaux pour réguler le transit. En soutenant le foie, organe majeur de notre métabolisme et synthèse de la transformation T4 en T3.

Le soutien du foie est une étape importante dans l’accompagnement des troubles de la thyroïde. La phytothérapie peut apporter de bons supports :

  • Le romarin : tonique et anti-infectieux, stimule la Vésicule Biliaire et régénère le foie.
  • L’artichaut : stimule la production de bile, grand draineur du foie et hypocholestérolémiant
  • Le chardon marie : détoxifiant, protecteur et régénérateur hépatique
  • Le chrysantellum : augmente la sécrétion biliaire, protecteur également, je lui trouve un intérêt tout particulier dans l’accompagnement de lithiases de toutes origines.
  • Le radis noir : détoxifiant hépatique et favorisant également la sécrétion de bile, il est intéressant dans l’accompagnement des céphalées d’ordre digestives.

 

  1. Soutien phytothérapeutique

 

La phytothérapie a toute sa place dans l’accompagnement naturel de la thyroïde. 

  • Les Plantes adaptogènes (griffonia, par exemple qui harmonise les rapports entre système nerveux, hormonal et immunitaire)
  • Les plantes inhibitrices – hyperthyroïdie (Lycope, plante herbacée, appelée marrube d’eau, Viorne qui a une action régulatrice de l’axe diencéphalo-thyroïdien)
  • Les plantes stimulantes – Hypothyroïdie (L’ail qui favorise le métabolisme thyroïdien,Le bouleau (betula procubens), certaines Algues : laminaire, fucus, alphnizomenon)
  • La gemmothérapie (bourgeons des arbres et plantes) (hyperthyroïdies : synergie de l’églantier, cornouiller, aubépine qui agit contre l’hypersécrétion de la thyroïde. Hypothyroïdie la synergie de l’amandier, viorne et bouleau pubescents luttent contre l’insuffisance de sécrétion de la glande et accélère l’élimination des déchets)

 

  1. Gestion du stress

 

Le stress est un facteur qui est lié aux complications des nombreuses conditions de santé, et le système endocrinien en fait partie. 

Maitriser ses émotions permet de réguler au mieux les désordres de la thyroïde issus du stress.

Là encore, des supports de phytothérapie, d’Aromathérapie peuvent apporter de bons supports mais les plus préconisés seront les Fleurs du Dr BACH.

 

  1. L’exercice physique

 

Des exercices respiratoires (cohérence cardiaque, respiration alternée, …) seront de bons supports à la gestion du stress et participeront à la mise en mouvement du corps.

Les postures de YOGA sont très intéressantes en soutien de l’activité emonctorielle (intestins notamment)

La gymnastique des organes demeure plus que jamais nécessaire pour agir sur tous les multiples acteurs du fonctionnement thyroïdien.

 

Cet article n’a pour but que de vous apporter un éclairage sur la gestion des troubles thyroïdiens en naturopathie. Je le rappelle, les conseils délivrés en naturopathie n’ont aucunement vocation à remplacer un traitement médical en cours. Des solutions naturelles complémentaires ne peuvent être mises en place qu’avec le support de professionnels.

Nathalie Prades - Naturopathe - Salaberry de Valleyfield
 


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